Le Parisien/Aujourd’hui en France

Support média : Presse écrite, Internet

Périodicité : Quotidien

Diffusion géographique : Nationale

Zone géographique : France

Site web : www.leparisien.fr

Langues du média : français

Pays du siège : France

Adresse : 25 avenue Michelet, 93408 Saint Ouen Cedex

Date de création : 1944 puis Le Parisien en 1986

Propriétaire : Marie-Odile Amaury

Statut : SA

Présidente du directoire et directrice de la publication : Marie-Odile Amaury

Directeur général du groupe Le Parisien : Jean Hornain

Directeur des rédactions : Thierry Borsa

Secrétaire général des rédactions : Jacques Lallain

Rédacteurs en chef  : Béatrice Madeline, Nicolas Charbonneau, Stéphane Albouy, François Desgrees du Loup

Présidente de la SDJ/SDR  : Elisabeth Fleury

Médiateur : plus de médiateur depuis les années 90.

Quelques chiffres…

Détenteurs du capital : Éditions Philippe Amaury SA, 75 % famille Amaury, 25 % groupe Lagardère Active Media

Chiffre d’affaire : 221 258 007 euros en 2012

Pourcentage de la publicité dans le chiffre d’affaire  : Donnée non publique

Diffusion totale : 245 004 exemplaires dont 239 943 payés (OJD 2013/2014)

Effectifs : 484 salariés dont 328 journalistes

Parution : 7 jours sur 7 dont une édition spéciale le dimanche.

Zone de diffusion : nationale et internationale.

Le Parisien est distribué en Ile de France et dans l’Oise et comporte 10 éditions départementales.

Aujourd’hui en France, son édition nationale est distribuée dans toute la France et à l’étranger.

Unité de production : 7 imprimeries réparties sur le territoire : Saint-Ouen, Mitry-Maury, Istres, Lyon, Toulouse, Nantes et Nancy.

Régie publicitaire : Amaury Médias

Historique :

Le Parisien libéré voit le jour le 22 août 1944. Le premier titre barrant la une est : « La victoire de Paris est en marche ! ». Fondé notamment par Émilien Amaury et Claude Bellanger, membres éminents de la Résistance, le journal prend la place du Petit Parisien, interdit pour avoir continué à paraître pendant l’Occupation.

Le fondateur, Émilien Amaury, dirige le journal jusqu’à sa mort en 1977. La crise de 1970 - une grève de plusieurs mois du Syndicat du livre CGT empêche toute publication du Parisien libéré - est dramatique pour le quotidien qui perd la moitié de son lectorat. Malgré d’autres conflits syndicaux, notamment entre 1975 et 1977, le titre regagne lentement son lectorat. En 1983, le journal est repris par Philippe Amaury.

Sous son impulsion, Le Parisien libéré est rebaptisé Le Parisien le 25 janvier 1986, avec le lancement d’une nouvelle formule imprimée en partie en couleurs. En 1994, une édition nationale, baptisée Aujourd’hui en France, est lancée.

Le journal paraît également le dimanche à partir de 1999 pour Le Parisien et 2004 pour Aujourd’hui en France.

En septembre 2005, lancement du Parisien Économie - Aujourd’hui en France Économie. Un supplément économique, distribué gratuitement, tous les lundis.

En mai 2006, au décès de Philippe Amaury, sa veuve Marie-Odile Amaury, prend sa succession à la présidence du groupe.

En janvier 2010, Le Parisien inaugure une nouvelle formule, toute en couleurs. Avec un prix de vente relevé de 0,95 à 1 euro pour Le Parisien et maintenu à 0,90 euro pour Aujourd’hui en France, le quotidien est désormais divisé en trois séquences : « L’actu » (informations générales), « Le sport », et « L’air du temps » (société, culture, médias). Le prix de vente du Parisien passe à 1,05 euro en janvier 2012.

En septembre 2012, Le Parisien Magazine est lancé : diffusé chaque vendredi pour un euro de plus avec Le Parisien et Aujourd’hui en France.

Entre 2008 et 2013, la rédaction du quotidien papier a perdu 50 journalistes.

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Réponses complètes

1.1. – Code ou charte interne ? : Non mais

Pas de Charte interne mais l’encadrement de la rédaction veille au respect scrupuleux des règles de qualité de travail du journaliste.

1.2. – Quel contrôle de leur application ? : Non pertinent

2.1. – Société De Journalistes / Société De Rédacteurs ? : Oui

La SDJ a été créée en 2010 avec un statut d’association Loi 1901.

2.2. – Retour critique sur la production journalistique ? : Oui

Les difficultés sont abordées pendant les deux conférences, celle de 10h avec l’ensemble des chefs de pôle et celle de 17h avec les secrétaires de rédaction.

2.3. – Quels systèmes de recherche et de rectification des erreurs ? : La voie hiérarchique

Tous les contenus sont relus et validés par les chefs de service, les éditeurs et la rédaction en chef.

3.1. – Quel lien entre valeurs du média et contenus publicitaires ? : Conformité

Le directeur de la rédaction a un droit de regard sur la publicité qui doit être conforme aux valeurs du titre.

3.2. – Quel arbitre en cas de litige ? : Le Directeur de la rédaction

3.3. – Quel cadre pour les parrainages et les partenariats éditoriaux ? : Validation par la rédaction

La distinction entre rédactionnel et publi-rédactionnel est toujours indiquée et soumise à la validation du directeur de la rédaction.

4.1. – Quelle gestion des voyages de presse et des journalistes « embarqués » ? : Indépendance

Une seule règle : le journaliste doit conserver son indépendance en matière de narration des faits.

4.2. – Quelle résolution des conflits d’intérêt avec le propriétaire ? : Ne se pose pas

Le titre est propriété d’un groupe qui n’a pas d’autre activité que la presse.

4.3. – Quelle gestion des pressions politiques et économiques ? : Indépendance

4.4. – Quel traitement du fait divers ? : Au cas par cas

Reste que le traitement des faits divers repose sur le respect total de la présomption d’innocence et sur le respect des victimes.

4.5. – Quels critères de publication des photos / de diffusion des images tournées ? : Selon la loi

Une seule règle, là encore : respecter le droit à l’image en matière de diffusion de photos et de vidéos. Aucune retouche photos.

4.6. – Quel traitement des photos ou vidéos amateurs ? : Acceptées et non rémunérées

Les internautes sont invités à déposer leurs contenus sur la plate-forme communautaire « You ». Des contenus amateur peuvent être publiés mais ils ne sont pas rémunérés.

4.7. – Quel statut pour les blogs de journalistes permanents ou pigistes ? : Réflexion en cours

Dans les blogs affiliés au site du Parisien les journalistes sont tenus de respecter les mêmes règles que dans les colonnes du journal.

La réflexion est en cours pour les blogs personnels ou les réseaux sociaux.

4.8. – Quelles conditions pour travailler « sous couverture » ? : Au cas par cas

Le journaliste doit travailler en toute transparence et le travail sous couverture doit se faire au cas par cas.

5.1. – Poste de médiateur, quelle interface avec le public ? : Non

5.2. – Rubrique « Courrier des lecteurs » ? : Non

Les lecteurs peuvent contacter directement la rédaction en envoyant leur courrier.

5.3. – Quelle gestion du « Droit de réponse » ? : Selon les dispositions légales

Droit de réponse conformément aux lois en vigueur sur la presse.

5.4. – Visites du média ? : Rares

Visites exceptionnelles de la rédaction et occasionnelles de l’imprimerie.

5.5. – Des rencontres avec le public ? : Oui mais…

Il ne s’agit pas de rencontres avec la rédaction.

Par le biais des « Face aux lecteurs », des lecteurs sélectionnés rencontrent une personnalité et lui posent directement leurs questions. Ce Face aux lecteurs est ensuite repris dans le journal.

Par ailleurs, Le Parisien a été pionnier, il y a 15 ans, de la commande d’études de lectorat. Sont ainsi réalisées, à la fois des études ponctuelles en cas de nouveau projet, mais également des suivis réguliers (tous les deux mois) sur les attentes et les retours critiques des lecteurs du journal.

Les panels sont construits selon les règles de la statistique et non par recrutement de volontaires.

5.6. – Coordonnées des journalistes à la disposition du public ? : Non

Seulement à la disposition des professionnels.

5.7. – Quelle gestion des forums sur internet ? : Modération a priori et externe

La modération a priori est confiée à une société externe qui respecte une charte rédigée par les équipes du Parisien.

Depuis juin 2012, la nouvelle organisation permet aux journalistes eux-mêmes de répondre aux commentaires faits sur leurs articles.

6.1. – Vers une imprimerie verte ? : Oui

Utilisation d’encres minérales (dans 90 % des cas) ou végétales. Impression sur papier 100% recyclé. Récupération et retraitement des déchets papiers (2 fois par semaine et parfois quotidiennement). Tri sélectif systématique des déchets : papier, encres, produits de lavage, produits de mouillage pour les rotatives, plaques pour impression.

6.2. – Infrastructure et logistique raisonnées ? : Réflexion en cours

Le Comité de communication du Groupe Amaury a entamé une réflexion sur le développement durable au sein du Groupe.

6.3. – Choix des fournisseurs sur critères durables ? : Réflexion en cours

6.4. – Gestion durable du matériel de tournage ? : Réflexion en cours

7.1. – Quelles initiatives d’éducation aux médias ? : Personnelles

Participation occasionnelle des journalistes à la confection de journaux d’école.

7.2. – Quel soutien aux médias des pays émergents ? : Aucun

8.1. – Quel engagement pour la formation continue ? : Selon les dispositions légales

La DRH et la cellule formation propose régulièrement à ses salariés de se former.

8.2. – Transparence des rémunérations ? : Non

8.3. – Quels bénéficiaires de la taxe d’apprentissage ? : Priorité à la formation au journalisme

La taxe d’apprentissage est versée en majorité à des centres de formation au journalisme reconnus par la profession.

9.1. – Quelle prise en compte de la RSE ? : En cours

La prise en compte de la RSE a démarré et son développement est en cours de réflexion.